Travaux de l’équipe de Daniel Paquette
Ils visent tout particulièrement à mieux comprendre le développement de l’agression et de la compétition chez les jeunes enfants, à la lumière de l’éthologie et des perspectives évolutionnistes. Ses recherches antérieures sur le lien entre les jeux de bataille et les agressions physiques dans un groupe de chimpanzés adolescents, puis sur le lien entre l’attachement mère-enfant et le développement de l’agression physique chez les filles de mères adolescentes l’ont conduit à étudier les jeux de bataille père-enfant comme un mécanisme de régulation des agressions chez les garçons et à élaborer la première théorie sur la paternité chez l’humain. La théorie de la relation d’activation est le lien d’attachement particulier qui se développe entre un enfant et son père lorsque ce dernier l’invite à prendre des risques au cours de l’exploration de l’environnement tout en assurant sa protection par la mise de limites.
Travaux de l’équipe de Pierrich Plusquellec
Ils ont pour objectif de développer des programmes de prévention du stress chronique axés sur la définition biologique du stress, mais aussi de mieux comprendre l’importance de la communication non verbale dans les interactions humaines et leur lien avec le stress. Ses recherches antérieures en éthologie sur le développement du comportement de lutte des vaches de la race d’Hérens, en psychologie du développement sur les facteurs influençant le comportement de compétition chez les jeunes enfants, en santé environnementale sur les associations entre l’exposition aux polluants et le développement humain au Nunavik, ont toujours eu recours à l’observation directe des comportements. En s’associant avec le Centre d’Études sur le Stress Humain, et en créant le Centre d’Études en Sciences de la Communication Non Verbale, cette équipe allie observation et biologie pour développer son programme en éthologie humaine.