Diapositive4J’ai fini un baccalauréat et une maîtrise en Psychologie à l’Universidade Federal de Pernambuco (Brésil), où, depuis le début de ma formation, la question sur la valeur adaptative des émotions m’a amené aux études sur le développement socio-émotionnel des enfants.

Au Brésil, ces études portaient sur les stratégies de résolution des conflits utilisées par des enfants, avant qu’elles n’avaient pas maîtrisé une langue, qui se disputaient l’accès à des jouets. D’abord cela a été observé chez des tout petits enfants (âgés de 12 à 20 mois) et puis chez des enfants sourds, moins jeunes (de 48 à 73 mois) mais qui, eux aussi, ne connaissaient que quelques « mots » de la langue brésilienne des signes. Les enfants (les sourds et les entendants), malgré ses differences de style, si plus ou moins basé sur la vision, ont démontré similarités par rapport aux ressources utilisées pour communiquer avec les partenaires. La thèse soutenue a été que l’expression des émotions est, une fois interpreté par quelqu’un, la ressource ontogénétique la plus primitive de communication chez l’humain.

Présentement je suis au doctorat en psychoéducation, à l’Université de Montréal, où je me penche sur la dépistage et la prévention des problèmes du développement socio-émotionnel. À la lumière de la théorie de l’activation parentale (Paquette, 2004), qui traite de ce qui a de spécificique dans la relation d’attachement de l’enfant à son père, mon objectif de recherche actuel est d’explorer davantage le lien déjà établi entre la qualité de l’activation et le développement socio-émotionnel de l’enfant.